Parfois, apprendre cette simple leçon coûte très cher en temps, en sacrifice et en larmes. En réalité, cela ne devrait pas être un concept si éloigné de notre sentiment ou de notre instinct de survie, mais combien de jours, de mois ou même d’années avez-vous passé à essayer de réparer une relation, à rechercher désespérément l’Amour là où il n’y en avait même pas une ombre? Là où il était clair dès le départ qu’il n’y en aurait jamais. Je parie que si je vous demandais de lever la main, vous la relèveriez tous, quelqu’un relèverait même les deux!

La bonne question à se poser n’est pas « Combien de temps avons-nous perdu derrière cette utopie? » parce que cette question conduit uniquement et inévitablement au jugement de soi, au sentiment de mériter une punition. Cette question ne sert qu’à nourrir l’inutile dualité intérieure qui nous a toujours dévorés et détruits, celle entre notre juge intérieur et sa victime également intérieure. Dans ce jeu pervers et néfaste, on est victime et bourreau de soi-même, un jeu au massacre, une dynamique sans fin et hautement destructrice qui sape toute lueur possible d’une relation harmonieuse et créative avec soi-même et l’extérieur parce que là où l’amour de soi est refusé, il n’est même pas possible d’aimer les autres. Aimer est un concept très simple, mais aussi très élevé et pour ça il est presque toujours confondu avec d’autres choses. C’est pour ça qu’il devient donc quelque chose d’abstrus, de douloureux et de compliqué. J’écrirai bientôt tout un article sur ce sujet, pour l’instant sachez que si ce n’est pas simple et harmonieux, alors ce n’est pas de l’Amour. Ainsi, comme nous l’avons dit, la vraie question à se poser est « Pourquoi nous sommes-nous arrêtés là où il n’y avait pour nous que l’insulte, la stérilité, le jugement, la pesée continue de nos propres actes et paroles? » Pourquoi sommes-nous restés dans des endroits où tout ce que nous avons dit ou fait serait toujours jugé insuffisant? POURQUOI L’AVONS-NOUS FAIT? Ce n’est qu’en commençant à nous interroger sur les causes que nous irons trouver la force et la clarté d’esprit pour sortir du fond du puits où nous nous sommes retrouvés en y glissant petit à petit sans même nous en rendre compte. Alors, commençons à nous poser des questions simples mais fondamentales qui nous aideront à dévoiler des dynamiques très spécifiques.

 

 Culpabilité et honte.

Quelle culpabilité essayiez-vous de nettoyer? Quelle terrifiante manque essayiez-vous de combler? De quelle honte vouliez-vous vous débarrasser en expiant fortement chaque instant de vie et de souffle sacrés? QUI vous a dit que vous valiez si peu? DE QUI avez-vous hérité cette honte qui vous a gardé en enfer mendiant des miettes? Oui, parce que certaines choses font partie de nous et d’autres au contraire nous les chargeons sur nos épaules pour alléger et guérir la dynamique de nos ancêtres et de tout notre arbre généalogique.

Quelle qu’en soit la cause, il n’en reste que vous n’êtes pas des fourmis, avez-vous remarqué? Les miettes ne vous nourrissent pas. Le sacrifice continu ne vous satisfait pas. Votre corps n’est pas fait pour travailler sans cesse en portant des charges bien au-delà de votre propre poids. Vous n’êtes même pas très doués pour travailler en équipe et dans une telle hiérarchie, si nous voulons tout dire!Alors … regardez de plus près s’il vous plaît! Déshabillez-vous un instant de tout ce poids qui ne vous appartient même pas, mais que de toute façon vous vous êtes chargés sur les épaules. Arrêtez-vous un instant, arrêtez de vous identifier avec des dynamiques extérieures, avec des attentes cousues sur vous-même … et faites attention, peu importe qui les a cousus sur vous, car vous avez laissé cela se produire. «J’étais trop jeune pour me rebeller» vous diriez, «je n’avais pas les moyens pour me défendre / je ne m’en suis jamais rendu compte » etc. etc. etc. Ce n’est même pas des excuses ou des justifications d’innocence que nous partons à la chasse. Vous n’êtes pas en procès. Personne ne l’est. Posez-vous simplement quelques questions et restez à observer et à écouter ce qui se bougera, à l’intérieur et à l’extérieur de vous, à partir de moment là.

 

 Les blessures de Rejet, d’Abandon et de la Haine envers soi-même.

Ces blessures sont simplement des blessures qui ont dû être activées, car au niveau global une solution doit être trouvée, une «formule d’évolution» est nécessaire et vous avez la chance d’avoir eu quelqu’un, un événement ou une mémoire karmique qui les a activés. Vous avez de la chance car si vous portez ces blessures c’est parce qu’au cours de vos évolutions vous avez développé les « antidotes » nécessaires pour les guérir. Soit vous en avez déjà la clé, soit vous êtes à un tout petit pas de la développer. En plus, toute une foule d’âmes alliées a cru en vous et vous a dit: «Je descends avec toi, pour t’aider à trouver cette clé en toi. Ensemble, nous y arriverons ».

Voici pourquoi vous êtes resté là-dedans pendant si longtemps, parce que la blessure soit bien activée et visible. Vous êtes maintenant sur la bonne voie pour vous libérer après des années, voire des siècles, du « Non Amour ». Oui, car c’est ça que font les blessures de rejet et d’abandon: elles vous cousent une robe absolument imperméable à la fois à l’amour envers soi et à l’amour qui peut venir de l’extérieur. Au-delà de vos mots, vous rejetterez cet amour, car vous vous en sentirez pas dignes et pour cela vous finirez par vous détester de plus en plus. Les blessures ont été activées, vous les sentez bien, maintenant passez à l’étape suivante, honorez votre descente sur cette Terre et celle de ceux qui ont assumé cette tâche avec vous, accrochez-vous, transcendez le monde phénoménal, allez plus loin et sortez-vous, vous êtes là depuis trop longtemps.

 

L’amour de soi.

Faites le premier pas vers l’amour de soi, éloignez-vous des lieux, des situations ou des personnes qui ne vous rendent pas heureux. Vous n’êtes lié par aucune obligation de responsabilité. 

Car aucune responsabilité est plus grande que l’amour pour soi-même. Il est à la base de tout: survie, soins, amour et respect de soi et des autres. Là où il n’y a pas d’amour, ne vous attardez pas. Prenez votre cœur, vos affaires et partez, prenez vos distances, vous le devez à vous-même. Vous n’avez pas à avoir honte, vous ne fuyez rien, vous vous dissociez fermement et courageusement de quelque chose que vous ne partagez pas.Vous le faites parce que vous avez pris conscience de vous-même, vous le faites d’abord pour vous guérir et ensuite pour créer quelque chose de mieux pour vous et pour les autres. Quelque chose qui vous ressemble plus, qui répond et comble vos besoins et ceux de vos proches, car une personne qui se renie n’aura pas de bons exemples à passer, n’aura pas d’amour nourrissant et pur à donner, ne pourra pas tisser de relations saines. Aimez-vous parce que vous le devez à vous-même. Aimez-vous parce que VOUS êtes la clé de toute cette douleur. Aimez-vous parce que c’était le pacte conclu avec toutes les âmes alliées descendues avec vous pour mener au succès cette mission.

 

Comment puis-je faire pour m’aimer? Vais-je réussir un jour?

Les personnes qui sortent de situations ou de relations toxiques sont littéralement obsédées par ces 2 questions. BIEN SÛR que vous y arriverez! Vous apprenez les choses de différentes façonnes: par intuition, par ouï-dire, en en ayant fait l’expérience, ou même par son manque complet! Croyez-moi, ça sera votre formule magique pour l’Amour envers vous-même! Utilisez votre créativité, libérez lentement vos compétences, vos curiosités les plus simples et improvisez! Apprendre à s’aimer, c’est comme acheter une nouvelle plante … sa nature est déjà celle d’exister, mais en plus de cela il faut « l’effort du soin », l’intention, la volonté d’en prendre soin, de comprendre quel genre d’exposition elle préfère, de quelle quantité d’eau, de soleil ou de minéraux elle a besoin et quand.

S’éloigner de ce qui est toxique pour nous est déjà la première étape. Ensuite, nous devons nous demander ce que nous aimons, ce qui nous fait du bien. Si nous ne l’avons pas encore appris, tant mieux! C’est en ce moment précis que nous avons l’occasion de faire des tests, d’expérimenter de nouvelles choses, de nous laisser inspirer par nos amis, de leur demander ce qu’ils aiment..peut être nous l’aimerons aussi. Faite vos expériences! Libérez-vous des chaînes de culpabilité, de honte et de «non-mérite» qui ne sont que dans votre esprit. RÊVEZ, RESPIREZ PROFONDEMENT ET FAITE VOUS CONFIANCE! TOUT SIMPLEMENT ESSAYEZ!

Amène-toi!

Amène-toi dans les bois pour entendre le chant des oiseaux. Amène-toi à la mer pour marcher pieds nus sur le sable avec le vent qui caresse tes cheveux pendant que tes yeux se remplissent de ciel. Amène-toi à entendre le bruit pressant de la ville, voir des magasins et des vitrines. Amène-toi à un cours de sport pour libérer le bien-être de ton corps physique, amène-toi à danser, au théâtre, au cinéma, à peindre , à coudre, à rêver. Amène-toi où t’aimes et si pour quelque raison tu ne peux vraiment pas y aller, alors, va plus loin et trouve une solution, car tu es infinies possibilités! Dans tous les cas, il n’y a pas de chemin absolument correct, mais il n’y a pas non plus de chemin absolument faux! Rien n’est fait pour vous nuire, mais tout est une expérience utile à l’Esprit, au-delà des apparences du bien et du mal, de la joie ou de la douleur.

Laissez votre cœur vibrer!